Mardi au cours nous avons préparé des collages. Sur la première toile, j'ai collé avec une colle très liquide des bouts de papier de soie, de la ficelle de paille et des carrés découpés dans un vieux short en coton très fin. Comme je trempais les morceaux dans le bol de colle, j'ai eu les mains carrément encollées!
Pour la deuxième toile, j'ai utilisé des bouts de papier de ménage et encore des bouts de papier de soie mais laissés beaucoup plus gros.
La troisième toile, je l'ai enduite d'un enduit, c'est le cas de le dire!, assez épais et j'ai saupoudré de sable et fait quelques vagues verticales. J'y collerai quand elle sera sèche les bouts de daim que j'ai récupéré de mes sandalettes El Naturalista!
Ensuite, nous avons préparé des papiers avec des fonds de couleur très liquide et nous avons essayé de reproduire la texture des collages. C'est assez intéressant. Cette fois, j'ai peint avec le couteau. Pour représenter les collages assez épais, j'ai mis beaucoup de peinture très épaisse et pour représenter les papiers de soie, j'ai étalé la peinture avec le couteau. Le résultat est assez intéressant!
Voici la toile reproduisant l'enduit. Je l'ai appelé "allumettes", et après l'avoir verni et encadré, je l'ai aussi donné:
La prochaine fois, nous peindrons nos collages avec les gammes de couleur que nous avons préparées cette fois.
jeudi 31 mai 2007
mercredi 23 mai 2007
La technique du monotype
Nous n'avions pas cours la semaine passée, il m'a manqué!!!
Hier au cours d'arts plastiques, Cathy nous a appris comment créer un monotype. Il faut appliquer la ou les couleurs sur une plaque de verre ou de plexiglass et ensuite retourner la plaque sur le papier et presser. Quand on enlève la plaque, la couleur s'est déposée sur le papier.
Un monotype est reconnaissable aux fines nervures qui le composent, un peu comme une feuille. Il faut aller très vite car la peinture sèche vite. On peut soit appliquer des couleurs différentes en plusieurs fois, en laissant sécher les différentes couches, soit appliquer toutes les couleurs à la fois, ce qui fait des mélanges intéressants. Il faut aussi jouer sur les blancs, faire attention à ne pas appliquer de la couleur partout.
Nous avons commencé avec des dessins noir-blanc que nous avons faits au premier cours, puis en posant la plaque sur des dessins de magasine. Les résultats sont toujours très intéressants.
J'ai reproduit mon dessin préféré trois fois:
- vagues rouges:
- vagues oranges:
- vagues grises:
Puis je me suis attaquée à une paire de jambes de femmes entourée de plumes:
J'ai continué avec des chinois dans un pré:
Puis une vieille guadeloupéenne:
Et enfin un gamin indien:
Je n'ai plus un seul de ces monotypes, je les ai tous donnés cet été à ma famille ou mes ami-e-s.
Pendant ce temps Anne a reproduit des fleurs et des bouquets. Et la différence entre nos styles se confirme: mes monotypes sont très épurés, aérés, les siens très chargés.
J'aime beaucoup cette technique. Elle me convient bien.
Hier au cours d'arts plastiques, Cathy nous a appris comment créer un monotype. Il faut appliquer la ou les couleurs sur une plaque de verre ou de plexiglass et ensuite retourner la plaque sur le papier et presser. Quand on enlève la plaque, la couleur s'est déposée sur le papier.
Un monotype est reconnaissable aux fines nervures qui le composent, un peu comme une feuille. Il faut aller très vite car la peinture sèche vite. On peut soit appliquer des couleurs différentes en plusieurs fois, en laissant sécher les différentes couches, soit appliquer toutes les couleurs à la fois, ce qui fait des mélanges intéressants. Il faut aussi jouer sur les blancs, faire attention à ne pas appliquer de la couleur partout.
Nous avons commencé avec des dessins noir-blanc que nous avons faits au premier cours, puis en posant la plaque sur des dessins de magasine. Les résultats sont toujours très intéressants.
J'ai reproduit mon dessin préféré trois fois:
- vagues rouges:
- vagues oranges:
- vagues grises:
Puis je me suis attaquée à une paire de jambes de femmes entourée de plumes:
J'ai continué avec des chinois dans un pré:
Puis une vieille guadeloupéenne:
Et enfin un gamin indien:
Je n'ai plus un seul de ces monotypes, je les ai tous donnés cet été à ma famille ou mes ami-e-s.
Pendant ce temps Anne a reproduit des fleurs et des bouquets. Et la différence entre nos styles se confirme: mes monotypes sont très épurés, aérés, les siens très chargés.
J'aime beaucoup cette technique. Elle me convient bien.
mercredi 9 mai 2007
Plus de compositions de couleur
Quand je suis arrivée au cours du 8 mai, hier donc, et que j'ai vu les deux compositions jaune, j'en croyais pas mes yeux tellement c'était beau!
Pour la troisième, j'ai choisi un dessin avec deux vagues au milieu et quatre gouttes entre les vagues. Comme palette, deux bleus différents et du blanc. Et le résultat est impressionnant. Cathy pensait mettre des touches de fusain, mais j'ai résisté... Et tant mieux.
J'ai aussi refait le premier dessin, cette fois dans mon style et en gardant la palette de bleu et il est tout à fait chouette. Cette fois, je voulais mettre des touches de fusain, mais Cathy a dit que non, alors je ne l'ai pas fait. Comme je voulais mettre des touches foncées autour des bulles, elle m'a donné un plastique et j'ai essayé sur le plastique et j'ai vu que ce n'était pas ça alors j'ai abandonné...
Ces deux tableaux ont été vernis et encadrés et donnés cet été.
Pour terminer, Cathy nous a donné des feuilles différentes, une feuille tout en hauteur, ou en largeur, c'est selon, pour Anne, et une grande feuille pour moi. J'étais apeurée car comment faire un fond au doigt en grand format? Impossible, par contre au grand pinceau ça marche bien. Puis j'ai fait des bandes orange avec un grand pinceau, une horizontale et une verticale. Puis avec un pinceau plus petit, j'ai fait sur la première bande une deuxième en jaune. A certains endroits, ça devient vert. Puis à côté de la première bande, en largeur et en hauteur, une bande orange! Comme le orange est très beau, j'ai rempli une case du dessin en a-plat et cette fois ça va bien et c'était voulu... Pour finir, avec la tranche d'un bout de carton, j'ai fait des lignes rouge très fines, et encore des lignes bleues. Le résultat me plaît beaucoup.
Ce qu'a fait Anne est très très chouette aussi. En quelques cours, nous avons développé deux styles totalement différents: j'étale bien la peinture, j'en mets peu, les couleurs sont plutôt froides, la feuille peut ressortir en transparence, alors qu'elle, elle mets beaucoup de couches, c'est très compact, elle a des couleurs chaudes. Par contre, nous avons eu le parcours inverse dans les traits: elle a commencé avec des lignes droites et elle a terminé avec des rondeurs, j'ai commencé avec des vagues et j'ai terminé avec des lignes droites.
Je me réjouis du prochains cours car je deviens accro...
Pour la troisième, j'ai choisi un dessin avec deux vagues au milieu et quatre gouttes entre les vagues. Comme palette, deux bleus différents et du blanc. Et le résultat est impressionnant. Cathy pensait mettre des touches de fusain, mais j'ai résisté... Et tant mieux.
J'ai aussi refait le premier dessin, cette fois dans mon style et en gardant la palette de bleu et il est tout à fait chouette. Cette fois, je voulais mettre des touches de fusain, mais Cathy a dit que non, alors je ne l'ai pas fait. Comme je voulais mettre des touches foncées autour des bulles, elle m'a donné un plastique et j'ai essayé sur le plastique et j'ai vu que ce n'était pas ça alors j'ai abandonné...
Ces deux tableaux ont été vernis et encadrés et donnés cet été.
Pour terminer, Cathy nous a donné des feuilles différentes, une feuille tout en hauteur, ou en largeur, c'est selon, pour Anne, et une grande feuille pour moi. J'étais apeurée car comment faire un fond au doigt en grand format? Impossible, par contre au grand pinceau ça marche bien. Puis j'ai fait des bandes orange avec un grand pinceau, une horizontale et une verticale. Puis avec un pinceau plus petit, j'ai fait sur la première bande une deuxième en jaune. A certains endroits, ça devient vert. Puis à côté de la première bande, en largeur et en hauteur, une bande orange! Comme le orange est très beau, j'ai rempli une case du dessin en a-plat et cette fois ça va bien et c'était voulu... Pour finir, avec la tranche d'un bout de carton, j'ai fait des lignes rouge très fines, et encore des lignes bleues. Le résultat me plaît beaucoup.
Ce qu'a fait Anne est très très chouette aussi. En quelques cours, nous avons développé deux styles totalement différents: j'étale bien la peinture, j'en mets peu, les couleurs sont plutôt froides, la feuille peut ressortir en transparence, alors qu'elle, elle mets beaucoup de couches, c'est très compact, elle a des couleurs chaudes. Par contre, nous avons eu le parcours inverse dans les traits: elle a commencé avec des lignes droites et elle a terminé avec des rondeurs, j'ai commencé avec des vagues et j'ai terminé avec des lignes droites.
Je me réjouis du prochains cours car je deviens accro...
Premières compositions en couleur
Le cours du 1er mai a été consacré aux premières ébauches de couleur. Nous avons choisi 4 esquisses et nous avons collé 4 feuilles de papier sur du carton.
Choisissons un premier dessin, les vagues de gauche à droite. Puis déterminons la palette de couleurs. Je choisis le orange et le turquoise. Cathy nous dit qu'il faut toujours faire un fond, même s'il est blanc! Pour ce dessin, elle verrait bien qu'il soit dédoublé avec les couleurs en alternance. Je suis d'accord et j'y vais. Je passe un fond bien lisse au pinceau, un a-plat. Quand ma toile est terminée, c'est à chier... Je laisse sécher et on verra après.
Pour le deuxième dessin, je choisis les vagues centrales, avec une palette jaune, turquoise et bleu. Cette fois, j'écoute Cathy et je fais le fond à la main. Pour les vagues, je prends un pinceau très large, je mets peu de peinture et j'y vais. Et le résultat est super.
J'ai voulu arranger les choses dans le premier dessin mais c'était encore pire qu'avant. Alors je l'ai déchiré et balancé!!! Je le referai au cours prochain...
Pour le troisième dessin, je choisis les vagues montantes dans le coin inférieur droit. Et je garde la palette de couleur. Et c'est super! J'ai trouvé mon style...
Cet été, je les ai vernis et encadrés et je les ai donnés à ma famille ou mes ami-e-s, comme tous les exercices de ce cours d'ailleurs.
Choisissons un premier dessin, les vagues de gauche à droite. Puis déterminons la palette de couleurs. Je choisis le orange et le turquoise. Cathy nous dit qu'il faut toujours faire un fond, même s'il est blanc! Pour ce dessin, elle verrait bien qu'il soit dédoublé avec les couleurs en alternance. Je suis d'accord et j'y vais. Je passe un fond bien lisse au pinceau, un a-plat. Quand ma toile est terminée, c'est à chier... Je laisse sécher et on verra après.
Pour le deuxième dessin, je choisis les vagues centrales, avec une palette jaune, turquoise et bleu. Cette fois, j'écoute Cathy et je fais le fond à la main. Pour les vagues, je prends un pinceau très large, je mets peu de peinture et j'y vais. Et le résultat est super.
J'ai voulu arranger les choses dans le premier dessin mais c'était encore pire qu'avant. Alors je l'ai déchiré et balancé!!! Je le referai au cours prochain...
Pour le troisième dessin, je choisis les vagues montantes dans le coin inférieur droit. Et je garde la palette de couleur. Et c'est super! J'ai trouvé mon style...
Cet été, je les ai vernis et encadrés et je les ai donnés à ma famille ou mes ami-e-s, comme tous les exercices de ce cours d'ailleurs.
Premières esquisses à la mine de plomb
Pendant le cours du 17 avril, Cathy nous a donné une grande feuille de papier chacune, elle nous a demandé de la scotcher sur un grand carton et de la partager en 8 parties égales. Ensuite, nous avons décomposé notre sujet sur ces 8 parties, en fait j'en ai fait 5 et Anne ma camarade de cours 6. Ce que je peux dire c'est que mon sujet est représenté par des espèces de vagues symbolisées par des traits ondulés. Tout d'abord en grande quantité, puis de moins en moins, jusqu'à en avoir que deux au milieu de l'espace.
Au début du cours du 24 avril, nous avons terminé nos 8 esquisses. Puis Cathy nous a fait faire des mélanges de couleurs. C'est fou comme nos palettes sont différentes pourtant nous n'avons qu'une couleur différente, le bleu, cyan pour moi, outremer pour Anne.
A la fin du cours, comme il me restait encore une esquisse à faire, je l'ai faite en vitesse car il fallait absolument la faire! Et c'est le dessin que je préfère!!!
En été, je les ai vernies et encadrées, et je leur ai donné un nom. Les voici:
- coléoptère:
- origine:
- parallèles:
- pieuvre:
- pyramide:
- tempête:
- oxygène:
- vagues:
De cette série, il ne me reste que celui des vagues, les autres, je les ai tous donnés à des ami-e-s ou à ma famille.
Au début du cours du 24 avril, nous avons terminé nos 8 esquisses. Puis Cathy nous a fait faire des mélanges de couleurs. C'est fou comme nos palettes sont différentes pourtant nous n'avons qu'une couleur différente, le bleu, cyan pour moi, outremer pour Anne.
A la fin du cours, comme il me restait encore une esquisse à faire, je l'ai faite en vitesse car il fallait absolument la faire! Et c'est le dessin que je préfère!!!
En été, je les ai vernies et encadrées, et je leur ai donné un nom. Les voici:
- coléoptère:
- origine:
- parallèles:
- pieuvre:
- pyramide:
- tempête:
- oxygène:
- vagues:
De cette série, il ne me reste que celui des vagues, les autres, je les ai tous donnés à des ami-e-s ou à ma famille.
Mon premier cours d'arts plastiques
Le 10 avril, j'ai commencé un cours d'arts plastiques chez une artiste qui s'appelle Cathy Astolfi et qui a un style qui me plaît beaucoup. Comme premier cours, elle nous a fait visiter son atelier, donné une pochette en plastique qu'on a remplie avec des papiers de différentes textures et une espèce de cadre en carton qui doit nous permettre de voir l'environnement comme à travers une lucarne.
Elle nous a demandé de choisir un sujet pris dans l'environnement pour la prochaine fois. J'ai choisi l'eau, ma camarade de cours le sable de Jordanie. Nous ne sommes que deux car la troisième commencera le cours en septembre.
Elle nous a demandé de choisir un sujet pris dans l'environnement pour la prochaine fois. J'ai choisi l'eau, ma camarade de cours le sable de Jordanie. Nous ne sommes que deux car la troisième commencera le cours en septembre.
Raku ki è tü?
Les 7 et 14 avril derniers, j'ai fait un stage de raku à la Ferme-Asile avec l'artiste Anne-Chantal Pitteloud. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est que le raku, voici.
Le raku est une espèce de céramique que l'on façonne comme de la céramique mais que l'on cuit à basse température : une fois à 1000 degrés, puis après l'émaillage à 1280 degrés. Dès que le four arrive à 1000 degrés, on sort les pièces le plus rapidement possible et on les dépose sur de la paille et on les recouvre de cendres. Les pièces prennent feu et l'émail se craquèle. Ensuite, on recouvre bien les pièces de paille et on ferme. La fumée se charge de noircir les pièces, là où l'émail s'est craquelé. Pour faire de toutes petites craquelures, on peut asperger les pièces d'eau au moment où on les sort du four.
Ce qu'il y a de bien avec le raku, c'est qu'on ne sait jamais à l'avance comment la pièce sortira, au contraire de la céramique. Si j'aime les craquelures, en revanche, je n'aime pas beaucoup le noir...
Voici mes oeuvres:
- bol jaune à rainures
- assiette plus ou moins carrée blanche à dessins rouge
- chat blanc et noir
- porte-encens bleu-vert
- coquetiers bleu et rouge marqués "Vive la vie". Des perles rouges ont été rajoutées. Elles ont fondu à la cuisson, c'est assez sympa.
- anguille bleue avec yeux rouges (perles)
Je vais encore faire un stage à fin juin, même si je préfèrerais quand même la céramique: comme les pièces en raku ne sont pas très étanches, c'est difficile de se faire de la vaisselle avec! Mais ça fait tellement de bien de pétrir la terre, quel que soit le mode de cuisson qui vient après.
Le raku est une espèce de céramique que l'on façonne comme de la céramique mais que l'on cuit à basse température : une fois à 1000 degrés, puis après l'émaillage à 1280 degrés. Dès que le four arrive à 1000 degrés, on sort les pièces le plus rapidement possible et on les dépose sur de la paille et on les recouvre de cendres. Les pièces prennent feu et l'émail se craquèle. Ensuite, on recouvre bien les pièces de paille et on ferme. La fumée se charge de noircir les pièces, là où l'émail s'est craquelé. Pour faire de toutes petites craquelures, on peut asperger les pièces d'eau au moment où on les sort du four.
Ce qu'il y a de bien avec le raku, c'est qu'on ne sait jamais à l'avance comment la pièce sortira, au contraire de la céramique. Si j'aime les craquelures, en revanche, je n'aime pas beaucoup le noir...
Voici mes oeuvres:
- bol jaune à rainures
- assiette plus ou moins carrée blanche à dessins rouge
- chat blanc et noir
- porte-encens bleu-vert
- coquetiers bleu et rouge marqués "Vive la vie". Des perles rouges ont été rajoutées. Elles ont fondu à la cuisson, c'est assez sympa.
- anguille bleue avec yeux rouges (perles)
Je vais encore faire un stage à fin juin, même si je préfèrerais quand même la céramique: comme les pièces en raku ne sont pas très étanches, c'est difficile de se faire de la vaisselle avec! Mais ça fait tellement de bien de pétrir la terre, quel que soit le mode de cuisson qui vient après.
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